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#MontréalFéministes pour le droit à la ville 

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Interprétation en langue des signes québécoise (LSQ)

Une ville féministe, c’est une ville qui s’attarde aux besoins et aux réalités de toutes les Montréalais.es et qui améliore la qualité de vie du plus grand nombre.

Le droit à la ville, c’est participer à la transformation de sa ville, que ce soit en lançant des initiatives, en bâtissant des projets, en prenant part aux débats et aux prises de décisions pour l’avenir de son milieu de vie.

Actuellement, les féministes montréalaises se mobilisent à la Table des groupes de femmes de Montréal pour habiter une ville qui répond mieux à leurs besoins.

La Table de groupes de femmes de Montréal (TGFM) est un regroupement régional de concertation qui promeut et défend les droits des femmes dans une perspective féministe intersectionnelle. C'est son membership de plus de 80 groupes, composé essentiellement de groupes locaux de femmes et de comités femmes issus de syndicats ou de groupes communautaires et sociaux, qui constitue l’une des forces majeures de la Table.

Interprétation en langue des signes québécoise (LSQ)
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Matériel promotionnel #MontréalFéministes

Ensemble nous sommes #MontréalFéministes

Nous avons le privilège de collaborer avec quatre talentueuses illustratrices montréalaises. Maylee Keo, Carolina Espinosa, Maïa Faddoul et Daphnée BC ont traduit notre vision féministe de la ville en une série d’affiches colorées, autocollants et vêtements. Leurs œuvres offrent une perspective rafraîchissante sur les actions proposées pour répondre aux besoins et aux réalités des Montréalais·es dans toute leur diversité. 

À l'exception des vêtements, le matériel promotionnel est gratuit et peut être commandé en ligne. Les affiches et les dépliants peuvent être téléchargés et imprimés. 

Commandez des chandails, affiches, dépliants et autocollants

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Passez à l'action

La Table de groupe de femmes de Montréal (TGFM) propose plusieurs solutions aux enjeux urbains pour améliorer la mobilité, le logement, la vie de quartier et les conditions économiques des Montréalaises.

Prenez des engagements concrets pour le droit à la ville en vous inspirant des solutions! Pour plus de solutions, consultez la Plateforme de revendications féministes pour le droit à la ville de la TGFM.

Les mettre en action, c’est participer à la transformation collective de la ville pour bâtir un Montréal plus inclusif et égalitaire. Ensemble, nous sommes #MontréalFéministes !

Télécharger l'appel à l'action

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Interprétation LSQ

L’affiche montre plusieurs personnes en mouvement avec différents moyens de transport. Il y a une femme plus corpulente à vélo, une personne avec une cane qui sort de l’autobus, une femme noire à pied, une jeune fille d’origine asiatique à trottinette, une jeune femme noire en fauteuil motorisé et un homme qui a une poussette.

Dans une perspective de lutte aux changements climatiques, il est essentiel de privilégier les transports collectifs (autobus, métro, transport adapté et train) et actifs (marche, vélo et fauteuil roulant).

Les Montréalaises représentent 54% de l’ensemble des personnes utilisant les transports collectifs à Montréal[i]. Cependant, elles n’ont pas toutes un accès équitable et sécuritaire aux options de mobilité durable pour se déplacer librement, notamment en raison des hausses de tarif et du manque d’infrastructures et de services dans leur quartier.

Seulement 25 stations de métro sur 68 sont dotées d’un ascenseur. Les femmes en situation de handicap dépendent du transport adapté qui présente de nombreuses lacunes (sécurité à bord, retards, rigidité, admissibilité, etc.)

Également, plus de la moitié de la population montréalaise (65%) a vécu du harcèlement de rue en 2020-2021. Cette proportion est bien plus élevée chez les femmes en situation de handicap (75%), les personnes de la diversité de genre (84%) et les jeunes femmes (92%)[ii].

 

Quelques actions et solutions féministes

Les organisations féministes déploient une foule d’actions pour une mobilité durable inclusive et sécuritaire. Voici les différentes solutions proposées par la TGFM pour répondre aux enjeux persistants :

Assurer l’accessibilité universelle et inclusive des services de transport collectif ainsi que des aménagements pour le transport actif

  • Élargir le discours sur l’accessibilité universelle pour souligner qu’il s’agit d’un atout pour l’urbanisme, tout le monde en bénéficie (parents, aînées et enfants).
  • Former le personnel lié au transport collectif et adapté sur l’accessibilité universelle pour assurer le respect des personnes usagères.
  • Réaménager le réseau existant pour le rendre universellement accessible.
  • Rendre plus accessible l’information sur le service de transport adapté et les façons de l’utiliser. 
  • Intégrer systématiquement les principes de l’accessibilité universelle dans les nouveaux aménagements et services liés à la mobilité.

 

Favoriser l’appropriation des transports actifs

  • Aménager pour améliorer la sécurité et le partage de la route. Ces mesures concernent, l’éclairage, la signalisation, l’élargissement et la réfection de trottoirs et pistes cyclables, les voies réservées, les mesures d’apaisement de la circulation, l’ajout de bancs, l’allongement du temps de traverse, etc.
  • Développer des ateliers de vélo communautaire qui offrent des moments en mixité choisie. 
  • Diversifier les représentations de la pratique du vélo (personnes grosses, aînées, portant le hijab, en situation de handicap, etc.)

 

Adopter des solutions collectives pour ne plus être seules face au harcèlement de rue 

  • Documenter la situation pour développer des solutions adaptées.
  • Offrir de la formation aux personnes pouvant mieux intervenir (personnel à l’accueil, à la sécurité et à la conduite des autobus et du transport adapté).
  • Développer des campagnes de sensibilisation avec les groupes sur le terrain.
  • Réagir lorsque nous sommes témoins de harcèlement de rue.

 

 

 

[i]  Autorité régionale de transport métropolitain, (2021). Plan stratégique de développement du transport collectif 2021-2035

[ii]  Centre d’éducation et d’action des femmes de Montréal, (2022). Rapport de recherche sur le harcèlement de rue à Montréal : un portrait statistique de la pluralité des expériences, des manifestations et des contextes

Affiche par Daphné Brisson-Cardin

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Interprétation LSQ
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Interprétation LSQ

L'affiche montre un bâtiment résidentiel sous un soleil radieux. Plusieurs personnes y entrent: une personne en fauteuil roulant, une personne qui utilise une cane, deux jeunes personnes qui se tiennent par la main. On voit un homme, une femme et un bébé sur le premier balcon. Au deuxième balcon, il y a des enfants et un chien. Des personnes jardinent en bas et sur le toit. Une bannière avec le slogan pour une logement adéquat est attachée au bâtiment.La crise du logement à Montréal se manifeste par un taux d’inoccupation de 2,3%[i]. Les Montréalaises, dont le revenu moyen représente 78% de celui des hommes[ii], ont plus de difficultés à dénicher un logement qui correspond à leurs besoins en termes de taille, d’adaptation, de prix et d’emplacement. 

La consultation menée par la TGFM auprès des groupes féministes et communautaires révèle que ces difficultés sont accentuées pour celles qui sont discriminées en raison de leurs conditions de vie ou de leur identité (monoparentalité, pauvreté, situation de handicap, violence sexuelle et conjugale, échange de services sexuels, racisation, orientation sexuelle, identité de genre, ascendance autochtone, statut d’immigration et âge)[iii].

Alors que le logement social et communautaire devrait être une solution pour accéder à un logement adéquat, ceux-ci représentent seulement 6 % du parc de logement[iv]. Il y en a trop peu pour répondre aux besoins et réalités multiples de la population.

Près de 24 000 ménages montréalais sont en attente d’un logement en habitation à loyer modique (HLM)[v]. Le délai moyen d’attente est de 5 ans et encore plus pour un logement accessible et adaptable ou pour une famille nombreuse.

Le manque de place affecte également les groupes de femmes qui offrent de l’hébergement et du logement temporaire et permanent. La situation est particulièrement préoccupante pour les maisons d’hébergement pour femmes en difficulté : 5 ressources d’hébergement montréalaises ont enregistré 15 487 refus par manque de place en 2020-2021[vi].

 

Quelques actions et solutions féministes

Les organisations féministes déploient une foule d’actions pour améliorer l’accès au logement et à l’hébergement allant  de l’hébergement d’urgence au logement permanent. Voici les différentes solutions proposées par la TGFM pour répondre aux enjeux persistants :

Élargir l’offre de logements sociaux pour les femmes

  • Reconnaître les femmes dans l’analyse des enjeux de logements sociaux et considérer les réalités qui sont propres à leur condition ou à leurs identités.
  • Développer 23 000 nouveaux logements sociaux à travers l’île pour répondre aux besoins des femmes dans toutes leurs diversités.
  • Développer des logements sociaux pour offrir des milieux de vie agréables, abordables, sécuritaires, sains et accessibles.
  • Assurer un financement adéquat pour la construction des logements, d’espaces communs et de l’offre de soutien communautaire en logement social.
  • Assurer le financement pour que les logements sociaux soient accessibles aux groupes de femmes sans discrimination et répondent à leurs réalités.

 

Développer les services et ressources pour les femmes en difficulté

  • Offrir divers services d’hébergement pour les femmes en difficulté.
  • Améliorer l’accessibilité et l’inclusion des services et ressources pour toutes les femmes (ex.: celles en situation de handicap).
  • Soutenir le développement des capacités des intervenantes à accompagner les femmes en difficulté lorsqu’elles intègrent un nouveau logement.
  • Pérenniser le financement des groupes qui soutiennent les femmes en difficulté.
  • Créer des ressources et services pour les populations et secteurs mal desservis.
  • Miser sur la pérennisation des ressources existantes pour éviter le recours à des mesures hivernales ou d’urgence en itinérance.

 

[i] Société canadienne d’hypothèque et de logement, (2022). Tableaux de données tirés de l’Enquête sur les logements locatifs.

[ii] Statistique Canada, (2021). Recensement de la population: population de 15 ans et plus ayant un revenu, agglomération de Montréal, 2020.

[iii] Table de groupes de femmes de Montréal, (2021). Le droit au logement: on y travaille, et vous?.

[iv] Communauté métropolitaine de Montréal, (2023). Les grands indicateurs du logement locatif dans le Grand Montréal, édition 2023.

[v] Office municipal d’habitation de Montréal, (2023). Analyse de la demande et délais d’attente.

[vi] Partenariat pour la prévention et la lutte à l’itinérance des femmes, (2022). Femmes et itinérance en 2022.

Affiche par Maylee Keo

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Affiche d’un quartier où il fait bon vivre avec une mère qui allaite en lisant sur une couverture et des personnes queer qui se tiennent la main à l’avant-plan, il y a des personnes en burkini qui jouent dans une piscine avec une autre qui est en torse. Puis, il y a une femme plus âgée d’origine asiatique qui jardine. On voit au fond sur les bâtiment le slogan pour la vie de quartier. À Montréal, une majorité des services de proximité (services de garde, épiceries, bibliothèques, etc.) se retrouvent dans les quartiers centraux et l’accès aux transports collectifs et actifs y est généralement plus facile. Toutefois, plusieurs de ces quartiers sont en pleine gentrification. 

Par exemple, entre 2021 et 2023, le coût moyen des logements de Rosemont - La Petite-Patrie disponibles sur le marché a augmenté de 25%[i]

À moins d’habiter en logement social, il est difficile pour les populations les plus pauvres et marginalisées de continuer à habiter dans les quartiers centraux. Elles sont refoulées en périphérie où les services de proximité et les modes de transport collectifs et actifs sont insuffisants. 

Plusieurs enjeux freinent l’utilisation des ressources locales disponibles : 

  • Le manque d’accessibilité et d’adaptation pour les personnes en situation de handicap. 
  • Les barrières linguistiques. 
  • Les critères d’admissibilité.
  • Le sentiment de sécurité dans les espaces publics, influencé par le profilage et le harcèlement de rue.

 

Les inégalités d’accès et d’utilisation des technologies de l’information et de la communication - aussi appelé fracture numérique - limitent également l’accès aux services et ressources locales qui ont de plus en plus recours au numérique, par exemple, pour les réservations. Au Québec, ce sont 12% des ménages ayant un revenu annuel de moins de 20 000$ qui n’avaient pas accès à une connexion internet en 2020[ii].

 

Quelques actions et solutions féministes

Les organisations féministes déploient une foule d’actions pour faciliter l’accès aux ressources locales et à la vie de quartier. Voici les différentes solutions proposées par la TGFM pour répondre aux enjeux persistants :

Améliorer l’accessibilité et l’inclusion des services, programmes et ressources locales

  • Élargir l’admissibilité des services (ex. âge, statut et lieu de résidence) et adopter des mesures pour l’inclusion (ex. traduction, médiation culturelle et programmation représentative).
  • Continuer d’impliquer les femmes, notamment celles à la croisée des oppressions, au sein des conseils d’administration et des assemblées générales pour faire une place à leurs réalités.
  • Assurer l’accessibilité universelle des nouveaux immeubles et immeubles rénovés, des services et des événements.
  • Offrir de la formation et des espaces d’échange sur le capacitisme, la décolonisation, le racisme systémique, la diversité sexuelle et de genre pour promouvoir l’inclusion.
  • Choisir des espaces, équipements et locaux accessibles universellement pour offrir des formations, tenir des rassemblements, cours et activités.
  • Encourager l’intégration des espaces d’allaitement ou pour tirer son lait.

 

Lutter contre la fracture numérique

  • Adopter des mesures alternatives au numérique (ex. téléphone, affichage et sans rendez-vous).
  • Assurer l’accès au numérique (ex. accès wifi, prêt de tablettes, formation et accompagnement).
  • Assurer des programmes gouvernementaux permettant l’accès numérique aux femmes en situation d’isolement.

 

[i] Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (2023), La crise du logement, on s’enfonce encore plus!

[ii] Institut national de santé publique du Québec (2021), Inégalités d’accès et d’usage des technologies numériques : un déterminant préoccupant pour la santé publique de la population ?

Affiche par Carolina Espinosa

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5 femmes sont à l'avant plan d'une manifestation. Celles-ci sont diverses et revendiquent l'équité salariale, un statut pout tout le monde, un revenu viable, des produits menstruels gratuits, un monde sans harcèlement. À l'arrière on voit la bannière pour une ville sans précaritéSelon l’IRIS, le revenu viable pour vivre à Montréal est de 32 252$ pour une personne seule et 44 187$ pour une famille monoparentale[i]. En 2021, 41,5 % des Montréalaises ayant un revenu d’emploi gagnaient moins de 30 000 $ par année[ii]

La Table de groupes de femmes de Montréal (TGFM) observe une féminisation intersectionnelle de la pauvreté[iii]. Autrement dit, certaines femmes sont plus marginalisées et précarisées en raison de discriminations systémiques, comme le racisme, le capacitisme et l’hétérosexisme qui se conjuguent au sexisme. Ces dernières vivent des discriminations qui se répercutent sur leur accès à l’éducation et à des emplois qui correspondent à leurs compétences, cela impacte leur revenu, génère de l’isolement et une sous-représentation dans les espaces décisionnels.

Les mesures de relance post-pandémie ont favorisé les secteurs de la construction, de l’immobilier et de l’informatique. Ces orientations creusent les inégalités[iv] puisque les Montréalaises peinent à accéder et à demeurer dans ces secteurs traditionnellement masculins. De plus, ces mesures ont eu un impact limité sur les emplois à prédominance féminine (santé, services de garde, enseignement, communautaire et services), qui restent sous-évalués, peu rémunérés et associés à des conditions de travail difficiles.

 

Quelques actions et solutions féministes

Les organisations féministes déploient une foule d’actions pour éliminer la pauvreté et assurer de bonnes conditions de vie. Voici les différentes solutions proposées par la TGFM pour répondre aux enjeux persistants :

Améliorer le revenu des femmes

  • Hausser le salaire minimum à au moins 18 $ de l’heure.
  • Assurer que les mesures de lutte contre la pauvreté impliquent des moyens pour assurer des logements, de l’alimentation et des transports abordables.
  • Améliorer le revenu des femmes à la retraite.

 

Favoriser l’accès à l’emploi aux femmes à la croisée des oppressions (ex. issues de l’immigration, racisées, en situation de handicap et de la diversité sexuelle et de genre)

  • Prévenir, reconnaître et intervenir dans les situations de harcèlement et de discrimination en milieu de travail.
  • Former les employeurs et l’ensemble du personnel à l’inclusion de la diversité dans une approche d’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle (ADS+).
  • Établir un programme de régularisation complet et continu pour toutes les personnes migrantes avec un statut précaire.
  • Reconnaître les diplômes et expériences acquises à l’étranger.
  • Mettre en place des conditions de travail qui prennent en compte la réalité des femmes monoparentales cheffes de famille.

 

Favoriser l’accès aux emplois traditionnellement masculins et reconnaître à sa juste valeur les emplois traditionnellement féminins

  • Améliorer les salaires, conditions de travail et avantages sociaux des secteurs d’emploi traditionnellement féminins.
  • Favoriser l’embauche et le maintien des femmes dans les métiers traditionnellement masculins.
  • Déconstruire les stéréotypes afin de stimuler l’accès aux emplois traditionnellement masculins.
  • Promouvoir les emplois traditionnellement masculins au sein des ressources en employabilité et dans les écoles.
  • Assurer une juste représentation des femmes et personnes marginalisées dans toutes les catégories d’emplois municipaux et contrats octroyés au privé.

 

[i]  Institut de recherche et d’information socioéconomique, (2023). Le revenu viable 2023: dans la spirale de l’inflation et des baisses d’impôt.

[ii] Ville de Montréal. Recensement 2021.

[iii] Celis, Leila, Audrey Dahl, TGFM et COSSL, (2020). Groupes communautaires et femmes en situation de pauvreté à Montréal: besoins, pratiques et enjeux intersectionnels.

[iv] Centre canadien de politiques alternatives, (2022). A Bumpy Ride.

Affiche par Maïa Faddoul

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Quoi faire avec le matériel promotionnel?

Avec #MontréalFéministes, nous souhaitons créer un mouvement qui interpelle nos gouvernements, mobilise nos partenaires et engage la population à participer au changement.

Nous vous partageons plusieurs objets promotionnels développés en collaboration avec de talentueuses artistes montréalaises.

Participez à la campagne pour mettre de l’avant vos préoccupations, faire reconnaître votre travail et susciter le changement

Ensemble, nous ferons résonner le mot-clic #MontréalFéministes pour que nos discussions et actions soient entendues dans tous les coins de Montréal.

 

Étape 1 : Appropriez-vous le matériel

Affichez et partagez les messages de la campagne autour de vous. Utilisez nos affiches, autocollants et vinyles dans vos locaux et sur vos objets du quotidien (bouteille, agenda, ordinateur, etc.). Ces objets susciteront des conversations autour des enjeux et solutions pour parvenir à la ville que nous voulons. 

Portez le chandail ou le coton ouaté lors de rencontres, assemblées, manifestations ou au quotidien dans votre quartier et milieu de vie pour montrer votre solidarité avec le mouvement.

Informez et sensibilisez votre réseau en distribuant nos feuillets explicatifs dans vos cercles pour les inciter à l’action, qu’il s’agisse de vos membres, partenaires ou proches.

 

Étape 2 : Usez de votre créativité pour partager votre engagement

Photographiez les personnes, murs et objets qui affichent les couleurs de la campagne et rédigez une publication accompagnée du mot-clic #MontréalFéministes. Vous pouvez vous inspirer de nos feuillets ou de notre plateforme de revendications pour écrire sur :

  • Vos préoccupations touchant la mobilité, le logement, la vie de quartier et la précarité: présentez une statistique, un constat ou un témoignage qui vous choque en tant que féministe.
  • Vos solutions: interpellez les gouvernements, les institutions ou la population.
  • Vos contributions pour une ville féministe: partagez soit vos outils, événements à venir, services, etc.

 

Étape 3 : Allez plus loin

Faites connaitre la campagne au milieu politique : envoyez les feuillets aux personnes élues dans votre quartier ou sollicitez une rencontre pour leur partager les enjeux et solutions qui vous tiennent à cœur.

Organisez une action d’affichage dans votre quartier : imprimez les affiches de la campagne qui sont disponibles sur notre site web et sortez les poser.

Participez aux actions de la TGFM : devenez membre et participez aux futures actions du comité Féministes pour le droit à la ville. Pour plus d’information, contactez Marie-Eve.D@tgfm.org

 

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Femmes et égalité des genres Canada

Les photos ont été réalisées par The conscious photojournalist

La Table des groupes de femmes de Montréal reçoit l'appui financier de Femmes et Égalité des genres Canada pour la réalisation de cette campagne.

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