Pas de garderies, pas d’intégration
Des demandeurs d’asile et des groupes sociaux dénoncent le manque d’accès aux services de garde subventionnées
Appuyés par plus de 20 organisations, dont la Table des groupes de femmes de Montréal, des demandeurs et demandeuses d’asile publient une lettre ouverte aux chef.fes de partis pour demander la fin de leur exclusion des services de garde subventionnés et des CPE. Le Comité des demandeurs et demandeuses d’asile pour l’accès aux garderies dénonce que les enfants de demandeurs d’asile ne puissent accéder à ces espaces éducatifs et de socialisation indispensables. Il déplore aussi que les parents demandeurs d’asile soient empêchés de suivre des cours de français ou de postuler à des emplois pour lesquels ils et elles sont qualifié.es.
Dans une campagne électorale où l’intégration s’est imposée comme un enjeu majeur, le Comité trouve insensé que l'accès de toutes les familles aux garderies subventionnées et aux CPE ne soit pas garanti, peu importe leur statut. Le Comité souligne que le manque d’accès aux garderies affecte particulièrement les mères demandeuses d’asile.
En plus de la lettre ouverte aux partis politiques, le Comité lance une pétition pour que les familles demandeuses d’asile aient accès à des services de garde abordables. Les groupes et les individus sont invités à la signer. Le comité promet de talonner le prochain gouvernement afin qu’il mette fin à cette politique discriminatoire.
Source : communiqué du Comité qu'on peut rejoindre via comite.acces.garderies@gmail.com.
Pages reliées :
Places en CPE : des demandeurs d'asile se disent victimes de discrimination, Radio-Canada, 25.09.2018
Des demandeurs d'asile revendiquent l'accès aux services de garde subventionnés, Agnès Gruda, 25.09.2018