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Mémoire sur la politique de développement social de la Ville de Montréal
6 janvier 2017
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Bloc texte
Dans le cadre de la consultation de la Commission sur le développement social et la diversité montréalaise sur le développement social, le Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM) a collaboré avec des organismes, dont la Table des groupes de femmes de Montréal, pour rédiger un mémoire dont voici les principales recommandations :
- Que la Ville de Montréal adopte un moratoire sur l’élaboration de sa politique de développement social afin de laisser le temps aux milieux communautaires de mettre en place une démarche de réflexion collective sur la question du développement social et d’arrimer son contenu aux dispositions du projet de loi sur le statut de métropole pour Montréal et aux mesures du plan d’action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
- Que la Ville reconnaisse la politique québécoise sur l’action communautaire et élabore un cadre de partenariat respectant ses principes.
- Que la défense collective des droits soit reconnue par la Ville comme un aspect essentiel de la participation citoyenne.
- Que les plans d’action qui découleront de la politique de développement social fassent l’objet de budgets genrés et participatifs.
- Que la Ville applique l’analyse différenciée selon les sexes et l’analyse intersectionnelle à sa politique de développement social et qu’elle y intègre l’ensemble de la politique Pour une participation égalitaire des femmes et des hommes à la vie de Montréal.
- Que la conciliation famille-travail-études soit intégrée à la politique de développement social.
- Que les programmes qui s’adressent aux organismes jeunesse soient élaborés et définis en partenariat avec les acteurs communautaires travaillant auprès des adolescent.es.
- Que les arrondissements harmonisent leur plan d’action avec la politique de développement social afin d’assurer sa mise en œuvre sur leurs territoires.
- Que les arrondissements harmonisent leur politique de reconnaissance et de soutien des OSBL et qu’ils y intègrent le respect de leur autonomie.
- Que l’embourgeoisement des quartiers soit abordé par la politique de développement social afin de trouver des solutions aux diverses problématiques engendrées par ce phénomène.
- Que la Ville intègre à sa politique de développement social l’instauration d’une tarification sociale du transport en commun.
- Que la Ville reconnaisse le statut des organismes communautaires régionaux et leur offre le soutien logistique et financier dont ils ont besoin.
- Que la Ville reconnaisse les regroupements régionaux d’organismes communautaires comme des interlocuteurs privilégiés puisqu'ils font entendre la voix de leurs membres en plus de mettre de l’avant une vision d’ensemble des différents enjeux liés au développement social.
- Que la Ville mette à la disposition des organismes communautaires davantage de locaux à un prix abordable.
- Que la Ville bonifie son programme d’aide financière aux OBNL locataires et s’assure que les organismes propriétaires de leurs locaux bénéficient d’une exemption de taxes.
Source : RIOCM, 22.12.2016
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